Battle for Korriban

A 6 :00 (Heure Standard Galactique), la Frégate d’escorte New Reciprocity émergea de l’hyperespace à 10 US de la planète Korriban suivie 18 nanosecondes plus tard du reste de la flotte intergalactique.

Les premières données d’astronavigation collectées par les grappes de détecteurs tournées vers le système de Korriban commencèrent à affluer vers le cœur prismatique du New Reciprocity seulement 1,4 secondes après la fin du saut. Les logiciels de combat traitèrent les informations reçues en 83,4 millisecondes et identifièrent la signature électromagnétique d’un Croiseur de Classe Archon, de dix Destroyers de Classe Nébulon A et de plusieurs dizaines d’autres Frégates, Corvettes et Transporteurs. La présence de trois stations orbitales de défense, constituant l’ensemble des défenses planétaires de Korriban fut aussi détectée.

Sous les ordres de l’Amiral Nox, Commandant Suprême, la flotte républicaine adopta la formation de bataille standard et convergea en direction de la planète Korriban à vitesse subliminique (0,6 VSL).

Souhaitant éliminer rapidement les défenses planétaires placées autour de Korriban, une partie de la flotte républicaine concentra ses efforts sur la destruction des bases orbitales. Ainsi, le général X du Destroyer républicain Enterprise envoya trois escadrilles de chasseurs pour attaquer la base spatiale la plus proche. L’assaut initial fut cependant repoussé et 88% de la force d’attaque fut détruite au cours des combats. La station orbitale ne subit elle que des dégâts mineurs.
Plusieurs Destroyers dont le Jack O’Neil et le Leviathan tirèrent eux aussi à feu nourri sur les bases de défense orbitales causant d’importants dommages à l’intégrité de coque de ces structures.

A 10:35, l’ennemi établit le premier contact avec le Destroyer Enterprise. Adoptant une trajectoire courbe d’interception, le Destroyer Virago ouvrit en effet le feu sur l’Enterprise, à l’aide de ses batteries de turbolasers. Le destroyer républicain vira rapidement de bord pour offrir un maximum de surface protégée, les déflecteurs de réacteurs travaillant au maximum. Mais la manœuvre fut insuffisante pour encaisser la totalité de l’énergie dégagée par le tir. Les arcs brillants de lumière amplifiée par émulsion simultanée tirés à partir des batteries du Virago touchèrent le bouclier du destroyer Enterprise 4,2 secondes après leur tir, provocant en 0,02 nanosecondes la saturation ionique du champ de protection. La coque en Hfredium de l’Enterprise fut atteinte 14 millisecondes plus tard par un faisceau laser condensé de 950 TéraJoules provocant la disruption moléculaire des sections 7A34 à 12D13 du côté tribord de la coque et occasionnant de sévères avaries au vaisseau.

A 10 : 47, le Croiseur Amiral Lusinka engagea le Destroyer Darkness de toute la puissance feu dont il disposait. Plusieurs tirs de turbolasers atteignirent le vaisseau ennemi de plein fouet semant la confusion et causant de graves dommages. Après une lente dérive dans l’espace, une demande de reddition du Darkness fut reçut à 11 :03 par le commandement du Lusinka.

A 11 :13, le Destroyer ennemi Reliance engagea le Destroyer républicain Liberty commandé par le Général Yuu Nedeko et cantonné à l’arrière du front en position défensive. En 13,4 microsecondes, l’espace s’emplit d’un lacis de faisceaux d’énergie provenant des batteries lasers des assaillants comme des défenseurs, d’un flot tumultueux d’impulsions électromagnétiques destinées à détourner le tir de l’adversaire, à brouiller et à leurrer. . Une seconde après, ce fut le tour des missiles. Les obus cinétiques compacts se déployèrent rapidement détonnant en panaches de plasma tourbillonnants. Malgré une défense héroïque de la part de l’équipage et de son commandement (le général Nedeko employa un pouvoir mystérieux pour augmenter la puissance de son bouclier), le Liberty subit plusieurs tirs directs qui parvinrent à percer le champ de force et qui détruisirent les sections 1C23 à 3A13, 4D16 à 5F01 et 15A02 à 18B03 de la coque avant et bâbord.

Au cours du premier assaut, les Destroyers Manta Regenesis, Outrider et Le Bienveillant furent aussi endommagés.

A 11 :55, les grappes de détecteurs de la Frégate d’escorte Gencho détectèrent la présence de 8 essaims de signatures électromagnétiques s’approchant de la flotte républicaine en trajectoire directe d’interception à et grande vitesse (0,9 VSL). L’information fut transmise 0,4 secondes plus tard à l’ensemble des vaisseaux de la flotte. A 11 :56, le Destroyer Destinity et le Destroyer Jack O’Neil lâchèrent 10 escadrilles de chasseurs de combat pour intercepter cette nouvelle menace. Le Consul Cylie montée à bord de l’Enterprise prit aussi le commandement d’une escadrille de chasseurs. Son rapport de mission ainsi que celui des pilotes ayant participé à l’assaut décrivent le déplacement rapide de petits vaisseaux ressemblant à des barges de transport mais à la silhouette sombre et profilée. Des analyses à posteriori caractériseront ces vaisseaux comme étant des Frelons.
Possédant peu de blindage, 90% des Frelons ennemis furent détruits par les tirs de canon-laser des chasseurs et des vaisseaux de la flotte. Mais leur rapidité remarquable permis à 7 Frelons de franchir le barrage de tir. Le Destroyer Enterprise, le Destroyer Destiny, le Destroyer Manta Regenesis, et le Destroyer Hope for Chili furent chacun abordés par un Frelon pendant que le Croiseur Millenium subissait l’impact de 3 autres.

A 12 : 34, le Général Mandalorian Tor Skirata confirma la destruction de la base orbitale alpha par le Destroyer Jack O’Neil. A 12 :42, c’est au tour du Croiseur amiral Lusinka d’attester la destruction de la base orbitale Gamma. A 12 :44, le Destroyer ennemi Old Wars est mis hors de combat par le croiseur Anaxes et une demande reddition de la part du commandement du destroyer est envoyé au Vice-Amiral Ando, capitaine de l’Anaxes.

(Note du droïde archiviste A9G-12345A) A partir de ce point, les rapports de missions sont parcellaires, énigmatiques voir inintelligibles. Les données computées par les ordinateurs de bord des différents vaisseaux de la flotte républicaine ont aussi été soumises à des procédures de « non divulgations d’informations sensibles » sur ordre du Grand Conseil Jedi.

A 12 : 52, les grappes de détecteurs de la Frégate Gencho détectèrent l’apparition d’une singularité quantique à l’intérieur du Destroyer Liberty. En 0,0035 nanosecondes, un trou de ver s’étendit à travers l’espace-temps, reliant le destroyer à la base orbitale de défense planétaire Béta. A 12 :59, les troupes d’abordage du Liberty éliminèrent toute résistance à bord et en prirent le contrôle.

A 13 :00, le Général Kurundi du destroyer Destiny ordonna à cinq de ses escadrilles de protéger la base capturée. Trois vagues de chasseurs ennemis furent repoussées avec une perte estimée à 84% chez l’assaillant et seulement quatre chasseurs républicains.

A 13 :33, les troupes d’assaut ennemies, parties à l’abordage du destroyer Destiny sont détruites mais au prix de lourdes pertes chez les soldats de la République.

A 13 :45, un objet non identifié de petite taille se déplaçant à vitesse subluminique (0,99 VSL) fut repéré par les détecteurs de la Frégate d’escorte New Reciprocity. Cet ONI entra en contact du croiseur amiral ennemi Génocide 12,4 millisecondes après sa détection. 35 secondes plus tard, la Frégate Gencho détecta l’ouverture d’une nouvelle singularité quantique à l’intérieur de la base orbitale de défense Beta. A 13 : 59, l’ordre de reddition générale fut transmis à l’ensemble des vaisseaux de la flotte ennemie.